La Liberté s’enchaîne. La Liberté sans chaînes.
La statue de la Liberté (de Bartholdi et Eiffel – un clin d’œil au char 2019) se tient à l’avant du char, à la manière des proues des navires d’autrefois.
Cette statue de la Liberté souffre des contraintes que subit l’humanité dans de nombreuses parties du monde. Elle est enchaînée et pleure tout en restant lucide et fière des valeurs qu’elle incarne. Son flambeau est tombé mais la flamme demeure allumée.
Comme cette figure de proue, des marins embarqués dans la tourmente, tels des forçats de la mer, rament dans le vide en espérant avancer, enchaînés sur le plancher de leur navire.
Dans sa hune, un révolutionnaire harangue la foule pour qu’elle brise ses chaînes. Alors le souffle du vent qui gonfle les voiles d’espoir.
La barre guidant le navire, porte des clés qui ouvriront les geôles injustes.
Les chaînes, qui paraissaient pourtant solides, se transforment en branches libres de monter comme elles le veulent, à la manière des branches des oliviers.
Des papillons s’envolent, beaux et légers comme la liberté, mais aussi fragiles et éphémères, comme elle.
Avec amour, deux bras mains se lèvent vers le ciel. Les mains enserrent le monde, l’univers et la liberté universelle que symbolisent la sphère et ses anneaux de couleurs claires, en signe de respect et de protection.
Autour de leur poignets, les chaînes brisées deviendront de simples bracelets.
Photos Christian
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