Julien, notre tractoriste expérimenté
Comment le char de System’D avance-t-il ? (mise à jour d’un article de 2013).
Sans moteur sous le châssis, c’est sûr…
Un tracteur, mais où est-il ?
Ce n’est pas un tracteur tirant le char comme autrefois dont le seul défaut est de le masquer en partie…
Tout commence quand il faut sortir le char du hangar, au matin du carnaval.
Jusqu’en 2017, le tracteur était alors positionné devant, comme au retour pour entrer dans le hangar. Après la sortie, le tracteur passait à l’arrière du char. Peut-être la technique changera-t-elle dans le nouveau bâtiment.
Ensuite, avec les autres chars, quand tout le monde est bien grisé, par le périphérique, c’est ensuite la route qui conduit vers l’aire de départ du carnaval, une route plus longue que le défilé lui-même, à refaire en sens inverse après chaque carnaval, quand tout le monde est bien fatigué.
Guidé pendant de nombreuses années par Nadine puis par Frank, en 2017 par Michel, Patrick est au volant du char et maîtrise la trajectoire de l’ensemble routier de près de 20 mètres.
Un travail de pro
Négocier les virages, éviter les branches des arbres ou tout obstacle aérien, prévenir tout risque de traversée inattendue d’un spectateur devant le char, c’est un souci de tous les instants sans jamais perdre le sourire. La communication entre l’avant et l’arrière du char se fait par radio.
C’est surtout derrière le char que tout se joue : Le tracteur de belle facture (Arion) tient le char en laisse et le pousse ou le retient par l’intermédiaire d’une longue barre d’attelage tout en tractant un plateau sur lequel sont placés groupe électrogène, compresseur et échelle.
C’est donc ce tracteur qui donne la cadence. Le ralenti est sans à-coups, régulier, un travail de pro. Ce pro, c’est Julien, le pilote presque invisible dans sa cabine. Sa seule vue sur le défilé, c’est l’arrière du char ; dans les rétros, le plateau du groupe électrogène. Un peu plus loin, l’équipe ou la formation musicale suivante.
Notre pilote mérite bien que cet article lui rende hommage car son discret travail est ingrat, mais Julien et son tracteur sont des partenaires indispensables de System’D.
Les risques d’ennuis sur les moteurs sollicités 2 jours par an sont ainsi évités. Il peut cependant arriver d’autres ennuis, par exemple un pneu du char qui crève dès le départ. C’est ce qui s’est produit le 2 avril 2017. Heureusement, le pneu d’une des doubles roues, à l’arrière. Ni vu ni connu du public…
2017 : Un œil de plus !
En 2017, pour la centième, innovation : Sur un écran, Julien peut enfin voir sur un écran les images de la rue devant le char. Elles lui sont émises par une petite caméra installée à l’avant du char.
Bravo Julien
Quelles que soient les conditions, des parcours sans faute. Bravo !
Merci à Laurent M pour la photo de Julien.
Le convoi System’D « Toujours Rebelles » – Matin du 2 avril 2017 – Sur le périphérique. Vue aérienne qui prouve, une fois de plus, les relations étroites, à Cholet, entre le carnaval et l’aviation – Photo Maskacircus.
Le convoi System’D « Toujours Rebelles » – Matin du 2 avril 2017 – Boulevard Chouteau – Photo FB Nat Gonzalez Chamorro.
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