À la lecture de cet article du journal « La Nouvelle République », ci-dessous, il semble qu’une épée de Damoclès menace les carnavals. Le titre est volontairement fort : Et si les carnavals disparaissaient.
Alors, faut-il craindre le manque de bras pour l’avenir ? Et n’existe-t-il pas d’autres difficultés qui bousculent les festivités carnavalesques ?
Tiens ? Cholet est oublié dans cette liste où le carnaval de Besançon est cité…
Article de la Nouvelle République
« S’ils attirent chaque année des milliers de spectateurs, les carnavals peinent de plus en plus à renouveler leurs équipes. Au point d’être parfois mis en péril.
Tours, Poitiers, mais aussi Caen, Toulouse ou même Besançon : si les spectateurs se pressent pour admirer le défilé les jours de carnaval… Ils sont beaucoup moins nombreux à franchir le pas pour y participer. Et les appels à toutes les bonnes volontés, surtout dans la dernière ligne droite, se multiplient.
Car le manque de main-d’œuvre peut conduire à la suppression pure et simple de l’événement. À Levroux (Indre) par exemple, on craint pour le carnaval lancé au début des années 1990. Les renforts de l’équipe d’origine se comptent sur les doigts d’une seule main. Et, mathématiquement, moins on est de fous, plus on doit y contribuer : l’édition du 11 mars prochain occupe la poignée d’irréductibles depuis cinq mois !
Pourtant, la satisfaction est bien là. À Manthelan (Indre-et-Loire), les milliers d’heures de bricolage ou de couture pour confectionner les chars et déguisements ont été récompensés en 2015 par une inscription du carnaval à l’Inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France. Au même titre que les fêtes de Bayonne ou le fest-noz breton. Prochain objectif : une inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, comme l’a obtenue le carnaval de Granville, dans la Manche, depuis 2016.
Être récompensé pour faire sourire et danser toute une ville, on peut difficilement rêver mieux… Non ? »
Au total, cet article hésite entre pessimisme et optimisme puisqu’il évoque le péril qui menace les carnavals (le manque de main d’œuvre), mais en même temps il se réjouit de la satisfaction constatée suite aux classements des carnavals au Patrimoines culturels (France, Unesco). Ces classements sont-ils donc le seul moyen pour entretenir le dynamisme des organisateurs et constructeurs ?
Cholet n’a pas encore obtenu cette reconnaissance, mais il faut faire savoir partout que ses équipes de carnavaliers relèvent chaque année le défi, et que beaucoup de jeunes sont bien présents pour prendre le relais.
Photo bandeau Bernard F
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