24 juin 2017 | 0 commentaire

Grandeur d’esprit, étroitesse des lieux

Quand les carnavaliers évoqueront le hangar des années 70 à  2017, l’un des souvenirs les plus forts restera celui de l’exiguïté des lieux. Mais comment faisait-on pour y construire des chars ?

L’une des conséquences de cette étroitesse pour se faufiler entre planches, fils électriques, soudeuses et vergettes, ce sont les chutes : chutes de personnels, parfois douloureuses, et, moins graves, des chutes matérielles. C’est ainsi que l’effondrement d’une cheminée du char a réduit l’hydre de la maquette en pièces détachées. (À la fin du 19e siècle, sur les fleuves, ce sont les cheminées des premiers bateaux à vapeur qu’il fallait coucher pour passer sous les ponts. C’était parfois plus rapide que prévu !).

Tard dans la nuit hivernale, avec beaucoup de soin, tout le monde a recherché les morceaux que Patrick a patiemment rassemblés et recollés. Il fallait que la maquette soit prête pour les Portes ouvertes fin février. Et l’hydre, une première fois, fidèle à sa réputation, a repris vie.

Chirurgie esthétique

Mais les déplacements successifs de la maquette ont eu raison de sa solidité. Début juin, un shake-up général s’imposait. Après une quinzaine de jours, l’hydre retrouve progressivement sa prestance et sa fierté.

C’était aussi le moment d’en profiter pour modifier la maquette pour la rendre plus conforme au char que les carnavaliers de System’D ont présenté les 2 et 8 avril 2017. C’est ainsi qu’un seul des deux bœufs est resté sur le plateau, harnaché au plateau du petit char portant la mascotte.

Le livre est passé de l’arrière à l’avant,

Des bandes de film ornent les côtés du char.

Où sont les flammes ?

Sur les photos ci-dessus de la nouvelle version de la maquette, les flammes ont disparu au sommet des cheminées. Quelques photos rappellent la maquette d’origine, mais avec des flammes moins hautes. On dirait des glaces à la vanille et à la fraise.