Le mythe d’Icare
Le mythe d’Icare aborde des thèmes comme les relations père fils, l’effet néfaste que peut avoir un conseil ou une interdiction, ainsi que le désir de l’Homme d’aller toujours plus loin, au risque de devoir se retrouver face à face avec sa condition de simple être humain.
Le mythe selon la Mythologie grecque :
Icare et Dédale cherchent à fuir Cnossos en Crète où ils sont exilés, et à retourner à Athènes, cité dont Dédale est originaire. Dédale est l’architecte du labyrinthe. Ils veulent également échapper à la vengeance de Minos qui poursuit Dédale car ce dernier a aidé Pasiphaé à s’accoupler avec un taureau blanc (d’où la naissance du Minotaure, un être au corps d’homme et à tête de taureau). Selon d’autres versions, Dédale a donné à Ariane l’idée du fil noué à la cheville de Thésée, lui permettant de fuir le labyrinthe où le Minotaure est enfermé.
Ne pouvant emprunter ni la voie des mers, que Minos contrôle, ni celle de la terre, Dédale a l’idée, pour fuir la Crète, de fabriquer des ailes semblables à celles des oiseaux, confectionnées avec des plumes collées par de la cire. Il met en garde son fils, lui interdisant de s’approcher trop près de la mer, à cause de l’humidité, et du soleil, à cause de la chaleur. Mais Icare, grisé par le vol, oublie l’interdit. Il prend trop d’altitude. Le soleil fait fondre progressivement la cire. Ses ailes finissent par le trahir et il meurt précipité dans la mer qui porte désormais son nom : la mer Icarienne.
(d’après Wikipédia)
Le rêve d’Icare, celui de voler toujours plus haut, toujours plus vite et plus longtemps, d’échapper à son sort de terrien, beaucoup d’inventeurs à l’imagination débordante l’ont tenté. Chacun à leur façon, Les marins de l’Antiquité, Léonard de Vinci, les frères Joseph et Jacques-Etienne Montgolfier, Jules Verne, Sir George Cayley, Gabriel de la Landelle, André-Jacques Garnerin, Clément Ader y ont cru, quitte à inventer parfois les machines les plus extravagantes, jusqu’au jour où les plus lourds que l’air se soulevèrent enfin de terre.
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