Mardi gras, carême et mi-carême
Quoi de plus naturel pour les carnavaliers que de se rassembler un soir de mardi gras, qui plus est pour un hommage…
Le mardi gras c’est la veille du début du carême – temps de privation, de jeûne et de pénitence. Gras parce que, ce jour-là, il était autrefois autorisé de se nourrir de viande, ce qui n’était plus le cas pendant le carême. Le carême s’achèvera dans 40 jours, le jour de Pâques, avec un entr’acte en plein milieu, la mi-carême.
Pour ce qui est de la pénitence, depuis deux ans, volontairement ou non, tout le monde en a subi et supporté un sacré fardeau !
Concernant les festivités des mardis gras et mi-carêmes d’antan, les carnavaliers de Cholet en connaissent un rayon!
Cf Merci pour le commentaire ci-dessous
Héritage
Les carnavalières et carnavaliers de 2022 sont toutes et tous les héritières et héritiers de leurs précurseurs qui, au fil du temps et patiemment, ont tout inventé, de la structure des chars aux kits lumineux.
Pionnières et pionniers parfois anonymes, chefs de familles à la féconde descendance, le carnaval aujourd’hui leur doit beaucoup. Comment ne pas évoquer leur mémoire ?
l’Amicale des carnavaliers de Cholet a rendu hommage à leurs aînées carnavalières et aînés carnavaliers disparus.
Parmi eux, les amis, les copains qui n’auront pas connu la 103e édition que certains d’entre eux avaient commencé d’élaborer qu’ils soient constructeurs de chars, électriciens, costumiers, accessoiristes…
Lien -> System’D – Nos chers disparus
Un mardi gras presque sans masques !
Cette soirée du mardi gras 1er mars 2022 leur était dédiée, un moment convivial réussi pour l’Amicale et Cholet-Évènement. Et pour la première fois depuis longtemps, plus beaucoup de masques du nez jusqu’au menton. Bientôt, d’autres masques plus chatoyants et plus festifs les remplaceront…
Pérennité du carnaval
En ce mardi de fête, les plus jeunes étaient là pour rappeler que la succession est assurée et que le carnaval affirme sa sereine pérennité, quels que soient les avatars des temps : épidémies, contraintes de toutes sortes et conflits qui déchirent le monde.
Reportage Bernard
Et bientôt
SAUMUR MÉMOIRES DE FÊTES
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De l’Ukraine à l’Anjou
Mardi gras tragique en Ukraine. L’Anjou se souvient des sourires ukrainiens. C’était à Saumur le 5 juillet 2015 – Musiques et danses…
3 mars 2022
En lisant cet intéressant article, je me souviens de la façon dont on célébrait encore le Mardi-Gras à Cholet dans mes années d’enfance (fin des années 40, début des années cinquante …eh oui, ça ne nous rajeunit pas!)
Je vivais à l’époque dans un quartier populaire près de l’église Saint Pierre. On ne rigolait pas avec les obligations du Carême, mais avant cela on fêtait alors dignement le Mardi-gras. Dans chaque famille on ne manquait pas de préparer les traditionnels bottereaux et, le soir venu, des enfants, mais aussi quelques adultes se masquaient et se déguisaient pour aller de maison en maison (un peu comme Halloween maintenant) pour réclamer botteraux et autres friandises ( les adultes avaient des souhaits plus « liquides »!). Le jeu était aussi d’éviter de se faire reconnaître et le cri de guerre en arrivant devant les portes était « pas connu, pas connu! ». Cette coutume a me semble-t-il disparu assez rapidement dans les années cinquante, mais les Choletais sont, Dieu merci, toujours restés fidèles à leur Mi-Carême dont nous sommes tous fiers d’être les continuateurs.