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Carnaval de Cholet

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Carnaval’s Story (B)

Extraits de la Grande Aventure des Carnavaliers de Cholet

AUX ORIGINES DU CARNAVAL (Partie 2)

Carnaval et feu salvateur

Communément, Carnaval était le plus souvent symbolisé par un mannequin rempli de paille condamné au cours d’une parodie de jugement. On lui reprochait tous les maux de l’année passée : maladies, calamités agricoles, guerres… mais aussi, on lui faisait porter les défauts des uns et des autres : paresse, malhonnêteté, débauche… La sentence était sans appel : les flammes d’un bûcher. Les esprits maléfiques, pensait-on, seraient ainsi éliminés avant l’arrivée du printemps.

Le premier dimanche de Carême se nommait : dimanche des brandons. Des torches brandies par toute la population des villages faisaient la chasse aux rongeurs et insectes. Le feu, c’était aussi l’image des jours qui s’allongent. L’Église a repris cette métaphore à son compte avec le « Feu pascal » au cours de la nuit qui précède la fête de Pâques.

Carnavals, République et laïcité

Dès 1871, la Troisième République considère comme un devoir d’état d’encadrer la jeunesse. 1882 : L’avènement de l’école obligatoire participe à cette nécessité d’éduquer les jeunes Français au respect de l’idéal républicain, de la morale et de la laïcité.

Après la défaite française de 1870 et la perte de l’Alsace et de la Lorraine, le sentiment de revanche (voire de vengeance) est entretenu sourdement jusque dans les écoles où la discipline militaire est enseignée, quitte à manier des fusils en bois. Et d’agiter des petits drapeaux dès que l’occasion le permet.

Des clubs, sociétés, comités anticipent la Loi de 1901 sur les associations. Parmi leurs objectifs : l’épanouissement de la jeunesse par le sport, la musique, le théâtre et l’organisation de défilés à la fois gymniques, festifs, patriotiques et pédagogiques qui excluent les abus considérés licencieux des carnavals.

Des chars, souvent ornés de branchages et fleuris, tirés par des chevaux (cavalcades) ou des bœufs, charrettes décorées, participants grimés, défilent au début du printemps derrière les premiers orphéons, musiques municipales et fanfares créés dans la même période. Les enfants y ont une place privilégiée.

Pour se démarquer des processions religieuses au moment de la Fête-Dieu ou de la Semaine Sainte, mais aussi des carnavals caricaturaux, les sujets retenus évoquent principalement l’Histoire de France avec ses grands personnages et ses moments les plus brillants. Il s’agit d’exalter l’unité nationale teintée de nationalisme. L’armée elle-même est partie prenante des ces fêtes nouvelles.

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