Le temps du carnaval, c’est court…

Toujours trop vite passé… Comme les fleurs des cerisiers du Japon qui fleurissent au temps du Carnaval mais qui ne durent pas longtemps et dont les pétales sont emportés par le vent tels des confetti.

Combien de temps spectatrices et spectateurs peuvent-ils apprécier l’esthétique des chars dont la conception a commencé en septembre de l’année précédente pour fleurir au printemps et s’achever dans la demi-heure qui précède le départ parmi la foule en fête ? 

Quelques minutes au mieux sur le trottoir. Parfois, il faut se hausser sur la pointe des pieds pour mieux voir groupes et chars en entier. Et encore… il n’est pas possible de se placer des deux côtés à la fois. À la fin du défilé, sur la place du 8 mai, s’il en a le temps, le public peut passer et repasser devant les chars, mais ils sont si serrés les uns contre les autres qu’ils semblent craindre d’être approchés.

De nombreux détails

La collection de photos qui suit permet de prendre le temps d’observer chaque détail des chars, quel que soit le sujet illustré. Elle permet de comprendre pourquoi et comment tant d’efforts ont été déployés pendant des mois pour le plaisir des yeux, pour le plaisir, tout simplement. Et de comprendre aussi que la « distribution des prix » n’a pas de sens.

System’D

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