18 janvier 2019 | 2 commentaires

Gilles Servat, le barde qui a gardé Cholet dans ses bagages

Gilles Servat est né le 1er février 1945 à Tarbes d’une mère originaire du Croisic et d’un père Nantais. Trois mois plus tard la famille s’installe à Nantes et quelque temps après à Cholet, son père ayant obtenu un poste dans l’entreprise Ernault-Batignolles. Sa famille habite dans l’ancienne caserne Tharreau. Après l’école primaire, il entre au lycée Colbert dont il sort avec un baccalauréat littéraire. Il intègre ensuite l’école des beaux-arts d’Angers puis s’installe à Nantes.

Sa vocation de barde breton commence en 1967 et se concrétise avec « la Blanche Hermine » en 1970. Dès lors commence pour lui une longue carrière d’auteur-compositeur au côté de Glenmor, Alan Stivell, les Tri Yann, Dan ar Braz… Ce militant pacifique de la culture bretonne, et plus largement celtique, est aussi écrivain et poète. En mars 2017, il enregistre « 70 ans à l’Ouest » dont est extraite cette chanson où il évoque le Cholet de sa jeunesse, des années 50 aux années 60.

Un peu de nostalgie et beaucoup d’émotion pour raconter, au fil des saisons, une époque qui fait toujours rêver les plus anciens d’entre nous,  qui ne reviendra pas, quand le quartier des Câlins était encore debout, plus pour très longtemps – les tisserands l’avaient déjà délaissé ; le temps du carnaval, les rues du centre de Cholet, la campagne environnante, le mur de séparation entre garçons et filles dans la cour de l’école, les petites bagarres, les jeux simples des enfants tels que les billes, et les grosses tartines de pain à la sortie de l’école, qui mettaient tous les enfants à égalité, le temps des premiers flirts sur la plage pendant les grandes vacances.

Photos :

Collège Colbert à Cholet – Ouest-France

Partie de billes – augredesbakades.canalblog.com

Cliquer sur chacune des six parties du texte pour suivre les paroles de la chanson.

Photos GM